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Gilbert Perugini est satisfait du chemin parcouru depuis 2008. Restauration de sa capacité d'autofinancement et baisse du prix de l'eau, création d'une Communauté de Communes ; le tout s'accompagnant d'une importante politique de rénovation urbaine.
Vous avez mené d'importants travaux dans toute la ville ?
Des travaux importants de réhabilitation des réseaux eau/assainissement ont été réalisés et entièrement financés par la surtaxe communale : il s'agit du remplacement systématique de tous les raccordements en plomb. J'ai décidé, après études, d'attribuer en 2011 à la société des Eaux de Provence, la délégation de service public pour une durée de 10 ans.
Le rendement ridicule du réseau de distribution qui était à l'époque de 68% est passé, à ce jour, à plus de 80%, au prix de nombreux travaux sur les réseaux d'eau et d'assainissement. Le prix du M3 d'eau assainie a diminué de plus de 30% soit une baisse de plus d'1 euro le M3, passant de 3,96 euros à 2,89 euros
La commune a également connu un important chantier de rénovation urbaine.
En matière de travaux de voirie, la commune a engagé un programme important de réfections. Quelques exemples : Avenue Leclerc de Hautecloque, Chemin des Peireguins, Chemin des Pradets, Route de Saint Jean, Quartier du Pas Redon, Allées du cimetière, Chemin des Charrettes, Rue Voltaire, Chemin des Garrigues, Place Général de Gaulle autour des Points d'Apport Volontaires, sans oublier le giratoire du Pas Redon. Concernant l'embellissement de la ville, de nombreux travaux de fleurissement et d'aménagement paysager ont été entrepris sur les espaces verts de la commune et sur les ronds-points. En 2012, un programme de rénovation du mobilier urbain et d'amélioration de l'éclairage public a été engagé. Le coût total de l'ensemble de ces travaux est de 3.676.000 euros, entièrement financés par la commune sans recours à l'emprunt.
Le tout sans augmentation d'impôts ?
J'avais promis de restaurer la capacité d'autofinancement. C'est fait, grâce aux efforts continus depuis cinq ans qui ont permis à la commune de retrouver une situation financière saine. Sous l'effet conjugué de la maîtrise des charges de fonctionnement et de l'augmentation des produits, la capacité d'autofinancement prévisionnelle de la ville, en 2012, est de 2.000.000 euros. Je m'étais engagé à ne pas emprunter : le montant de la dette, le jour de notre élection, était de 21,5 millions d'euros tous budgets confondus. A la clôture de l'exercice 2012, il sera de 15,5 millions d'euros soit une baisse de 28%. Pour les impôts, j'avais promis de ne pas augmenter les taux d'imposition : pari tenu, ils ont très légèrement baissé depuis le début de mon mandat « .
Propos recueillis par Gilles Carvoyeur